en mémoire de notre petite crevette Bernie de Elisa Geluk Dardenne
FAITES CONFIANCE À VOTRE INSTINCT
Il y’a quelques jours, Bernie (1an) a commencé par faire des chutes inexpliquées. Il semblait perdu, ailleurs, particulièrement fatigué. Il tremblait et a eu quelques accidents de continence.
Je me suis rendue directement chez le vétérinaire après sa première chute : un coup de chaud.
Le lendemain, je sens que quelque chose ne va pas, je ne le reconnais pas! Je retourne chez le vétérinaire : une colique.
L’après midi même, je suis persuadée quelque chose ne va pas, j’y retourne à nouveau : on le garde sous perfusion la nuit et il rentre le lendemain matin avec des antibiotiques .
Dans les jours qui ont suivi, on a quelque fois cru qu’il allait mieux mais au fond de moi je savais que quelque chose clochait! Il restait figé sur place, faisait des tours inexpliqués des meubles, il ne jouait plus ne courait plus et continuait de perdre l’équilibre.
J’ai attendu que son « traitement » fasse effet, 1-2-3 jours et au bout de 3 jours il s’est dégradé à nouveau et j’ai décidé d’écouter mon instinct et de me diriger vers des spécialistes.
Ponction de liquide céphalo-rachidien, IRM : une myéloencéphalite.
« La myéloencéphalite est une affection neurologique grave qui affecte principalement cette race de chien. Cette maladie, souvent appelée encéphalite nécrosante, est une forme spécifique d’encéphalite qui provoque une inflammation du cerveau et de la moelle épinière. » Les signes cliniques incluent des convulsions, des crises d’épilepsie, des pertes d’équilibre, des changements de comportement (comme l’agressivité), la cécité, la léthargie, ainsi que des signes de paralysie partielle.
Il n’existe pas de remède définitif pour cette maladie. Le traitement vise principalement à contrôler les symptômes à l’aide de médicaments anti-inflammatoires, immunosuppresseurs et antiépileptiques. Cependant, ces traitements ne font que ralentir la progression de la maladie dans la plupart des cas.
Je pense que seul les propriétaires de chien peuvent comprendre à quel point ces petits êtres peuvent nous être précieux.
Malheureusement pour notre Bernie, malgré la cortisone, les anti épileptique et la chimio, son petit cerveau était trop atteint et son petit cœur n’a pas tenu le coup.
Au moindre doute, faites des vidéos des éléments qui vous alertent. Cela permet au vétérinaires de visualiser et de comprendre davantage.
En espérant pouvoir sauver d’autres petits chiens.
En l’hommage de notre petit Bernie qu’on aimait tant